Pourquoi le savoir-faire compte-t-il dans le traitement agro-alimentaire ?

Quel est votre point de vue en matière d’industrie de transformation ?

Le rôle de la filtration peut sembler négligeable dans le périmètre global, mais son rôle est important lorsqu’il s’agit de l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la santé publique. La pureté de l’eau, de la vapeur et de l’air comprimé est essentielle à l’intégrité du processus. Mon rôle est de comprendre les exigences d’une usine, de déterminer l’endroit où ces services entrent en contact avec le processus, les aliments et les boissons, et de mettre en place les produits de filtration appropriés pour permettre d’atténuer la microcontamination.

Quel est le plus grand changement sur le marché de la transformation ?

Parallèlement au déficit de compétences croissant, nous devons faire face à un manque croissant en matière de connaissances. Il existe une demande croissante pour le contrôle de la contamination et une amélioration de la technologie, mais le marché s’est banalisé.  De plus en plus d’acteurs ne viennent que pour vendre une solution à court terme. Un bon fournisseur de solutions sait ce qui est en amont et en aval du filtre. Il saisit la situation d’ensemble décrite par l’usine ou ses consultants et recommande les composants de filtration nécessaires.

Quelles sont les principales forces dont vous avez besoin en tant que professionnel de la filtration ?

Compétence technique. Vous devez être sur la même longueur d’onde que l’ingénieur ou le directeur d’usine et connaître les particularités de la conception et de la recherche de la solution de filtration. Tout est dans les détails. Vous devez également comprendre leur activité. Bien souvent, il n’est pas possible de trouver une solution tant que vous n’avez pas bien compris l’incidence que cela aura sur l’ensemble des coûts d’exploitation. Si vous pouvez afficher un retour sur investissement (que ce soit une réduction de la consommation d’énergie ou une réduction des temps d’arrêt), cela ouvre la porte à de meilleures solutions de filtration.

Décrivez un exemple de la manière dont vous établissez un équilibre entre les besoins de l’entreprise et la technologie.

Le succès de la solution est souvent lié aux conditions de fonctionnement. Récemment, un fabricant de yaourts nous a contactés, car il souhaitait extraire des fraises d’un sac pour les introduire au fond d’un pot de yaourt avec de l’air comprimé stérile. Mais il y avait un défi de taille : la machine devait fonctionner de façon continue entre les programmes SIP sans interruption. J’ai alors déclaré : « Nous devons changer des choses pour répondre à ces exigences ». L’usine avait besoin d’un partenaire en filtration capable de comprendre les conditions de traitement et de trouver une solution physique adaptée. Les variables qui entrent en ligne de compte ne s’apparentent pas toutes à la protection du produit. Il faut également prendre en compte les ressources disponibles pour la maintenance : ressources énergétiques, ressources humaines et ressources temporelles.

Avez-vous besoin d’un esprit juridique pour vous tenir au courant des réglementations ?

Très certainement. Je n’offre qu’un seul composant et c’est un filtre. Mais dans les directives industrielles, comme les normes sanitaires 3-A, plusieurs composants sont traités. Je dois m’assurer que le client comprend les autres pièces du puzzle qui doivent être intégrées pour garantir la conformité. Vous devez commencer par vous soucier du tableau d’ensemble, de façon à garantir une certaine logique lorsque vous parlez de votre pièce du puzzle.

Après avoir travaillé avec des centrales nucléaires à grande échelle, pourquoi vous êtes-vous intéressé aux filtres de petite taille qui permettent de stopper les microbes ?

Pour moi, c’est la même chose. Dans le fond, toutes les technologies auxquelles j’ai été associé depuis 1990 sont communément appelées « Filtration frontale ». Ce concept est comparable à celui de la moustiquaire de votre maison. Les bonnes choses passent au travers tandis que les mauvaises sont interceptées. Il faut simplement différentes formes d’ingénierie pour concevoir le média filtrant pour l’application et la capacité de verbaliser la solution de manière intelligente. Pour moi, ce n’est pas un problème d’expliquer les choses de façon compréhensible, mais ça l’est pour un ingénieur, une personne chargée de la maintenance ou un professionnel des achats. Ça ne leur parle pas.

Quelle est la prochaine étape pour le traitement agro-alimentaire ?

L’Internet des objets (IoT) et la chaîne de blocs auront une influence considérable. Les plateformes de chaîne de blocs sont désormais capables de retracer un produit alimentaire jusqu’à la ferme, chose que certains gros détaillants commencent à exiger de leurs fournisseurs. Ce mouvement ne fera que s’accroître. En termes d’Internet des objets, chez Donaldson, nous sommes en train de développer des solutions connectées qui permettront aux clients de gérer plus facilement leurs systèmes de filtration. Ces solutions nous permettent d’offrir de nombreux services allant de la prise en charge de la gestion de la filtration jusqu’à l’externalisation de cette fonction.

Avez-vous besoin d’un esprit juridique pour vous tenir au courant des réglementations ?

Très certainement. Je n’offre qu’un seul composant et c’est un filtre. Mais dans les directives industrielles, comme les normes sanitaires 3-A, plusieurs composants sont traités. Je dois m’assurer que le client comprend les autres pièces du puzzle qui doivent être intégrées pour garantir la conformité. Vous devez commencer par vous soucier du tableau d’ensemble, de façon à garantir une certaine logique lorsque vous parlez de votre pièce du puzzle.

Après avoir travaillé avec des centrales nucléaires à grande échelle, pourquoi vous êtes-vous intéressé aux filtres de petite taille qui permettent de stopper les microbes ?

Pour moi, c’est la même chose. Dans le fond, toutes les technologies auxquelles j’ai été associé depuis 1990 sont communément appelées « Filtration frontale ». Ce concept est comparable à celui de la moustiquaire de votre maison. Les bonnes choses passent au travers tandis que les mauvaises sont interceptées. Il faut simplement différentes formes d’ingénierie pour concevoir le média filtrant pour l’application et la capacité de verbaliser la solution de manière intelligente. Pour moi, ce n’est pas un problème d’expliquer les choses de façon compréhensible, mais ça l’est pour un ingénieur, une personne chargée de la maintenance ou un professionnel des achats. Ça ne leur parle pas.

Quelle est la prochaine étape pour le traitement agro-alimentaire ?

L’Internet des objets (IoT) et la chaîne de blocs auront une influence considérable. Les plateformes de chaîne de blocs sont désormais capables de retracer un produit alimentaire jusqu’à la ferme, chose que certains gros détaillants commencent à exiger de leurs fournisseurs. Ce mouvement ne fera que s’accroître. En termes d’Internet des objets, chez Donaldson, nous sommes en train de développer des solutions connectées qui permettront aux clients de gérer plus facilement leurs systèmes de filtration. Ces solutions nous permettent d’offrir de nombreux services allant de la prise en charge de la gestion de la filtration jusqu’à l’externalisation de cette fonction.